Jerome Poulalier

 

Prix Levallois - Finaliste 2020 

 

 

Créé en 2008, le Prix Levallois soutient et accompagne des photographes de moins de 35 ans de toutes nationalités. Tous les projets sont bienvenus : le Prix n’impose ni thème ni format, seule la qualité de l’écriture photographique compte dans la sélection des artistes.

 

Chaque année, quinze photographes finalistes sont choisis par les directeurs artistiques pour être présentés et défendus en toute impartialité et bienveillance devant un jury composé de personnalités du monde de la photographie. En 2020, le jury se compose de Philippe Ariagno (Directeur de La Passerelle, scène nationale des Alpes du sud, Gap), Jane Evelyn Atwood (Photographe et marraine du Prix 2020), Frédérique Chapuis (Critique photo à la rédaction du magazine culturel Télérama), Aurélia Marcadier (Directrice du festival PhotoSaintGermain) et Stéphane Decreps (Adjoint au Maire délégué à la Culture de Levallois depuis 2001).

Les directeurs artistiques, Catherine Dérioz et Jacques Damez de la Galerie Le Réverbère, précisaient, lors de l’édition précédente :

Le Prix Levallois 2019 confirme son statut international : 670 candidats issus de 77 nationalités (France 278, Russie 68, Iran 50, Italie 21…) avec une parité presque parfaite ! Ce nouveau cru confirme la domination du documentaire avec parfois le sentiment que seul le sujet compte — comme si celui-ci se suffisait à lui-même !
 Pour nous la photographie est une écriture du monde, mais pas l’enregistrement anecdotique de celui-ci. Notre choix s’est appliqué à retenir les candidats qui ne cèdent pas à la tentation de l’imagerie et qui proposent de réels enjeux photographiques, autant dans l’engagement et la réflexion des sujets abordés que dans la qualité des écritures conceptuelles et plastiques.
”

 

En 2020, mon travail photographique “Desert Storm : 30 years later“, en cours de réalisation au Koweit, a été sélectionnée parmi les 948 candidatures soumises cette année.

"Si le Koweït est synonyme de pétrole et évoque la guerre du Golfe, la division Daguet ou l’opération « Tempête du désert » dans l’inconscient collectif, qu’en est-il de son histoire, de son patrimoine, de son architecture ? Dans ce pays où plus de 90% de la population vit à la capitale et où la démolition des sites historiques prend une ampleur telle que bientôt, aucune trace de l’histoire ne restera érigée, Koweit City laisse place à encore plus de bâtiments neufs, centres commerciaux immenses et autres business centers. 2021 marquera le 60ème anniversaire de l’indépendance du pays et le 30ème anniversaire de la fin de la guerre du Golfe. Avec l’aide du professeur Hasan Ashkanani, je propose une immersion dans l’histoire du pays, à la rencontre de ses acteurs, pour constituer une archive culturelle composée d’images et de témoignages d’un patrimoine bientôt disparu. En cours de réalisation, le projet présente certains textes factices dans l’attente des dernières traductions ou de la rencontre du propriétaire des lieux."

Découvrez la suite de la série sur le site du Prix pour la Photographie.

Merci également au magazine Fisheye pour avoir relayé nos travaux.

 

 

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