Jerome Poulalier

 

Interview by Lou Tsatsa du magazine Fisheye

 

 

Récemment interrogé par le magazine Fisheye, je reviens sur mon reportage photo réalisé au Koweit avec le professeur Ashkanani et le CEFREPAS (Centre Français de Recherche de la Péninsule Arabique, antenne régionale du CNRS).

 

Dans le cadre du 30e anniversaire de la fin de la guerre du Golfe (1991), je reviens sur mon parcours, mon approche et la genèse de ce projet de reportage pour la journaliste Lou Tsatsas et l’incontournable magazine photo Fisheye.

Extraits de l’interview : 

Fisheye : Quel a été le déclic qui t’a poussé à devenir photographe ?
Jérôme Poulalier : En 2011, j’ai obtenu le Prix de la Fondation Nicolas Hulot. À l’époque, je faisais déjà beaucoup de photographie, mais j’étais en contrat en Italie dans un autre secteur. Cette récompense m’a poussé à développer mon activité photographique, à imaginer plus de projets. J’ai commencé depuis l’Italie, puis, en rentrant en France en 2013, je me suis mis à mon compte. Trois ans plus tard, j’ai été contacté par la Cité Chaillot pour participer à une exposition collective, baptisée Habiter le Campement, qui a renforcé mon envie de me spécialiser dans le reportage. Depuis, j’enchaîne des projets variés, ici comme à l’étranger.

Comment travailles-tu ?
Autodidacte, j’ai beaucoup appris en observant mon environnement, en essayant de retranscrire, le plus justement possible, l’atmosphère ou le sujet qui m’intéresse. Au fil des années, c’est resté : j’accorde une importance cruciale à l’échange et la découverte, je m’attache à représenter l’humain et ce qui l’entoure – que je travaille avec des agriculteurs, des non-voyants, des bullriders, des archéologues, sur des sujets sociaux, corporate ou plus scientifiques… C’est ce mélange homme-environnement qui fait toujours pencher la balance. Le reportage et l’immersion m’ont d’ailleurs permis de combler mon besoin de justesse, de richesse de retranscription – c’est pourquoi je m’y tiens.

Qu’est-ce qui t’a poussé à t’intéresser au Koweït ?
En février 2019, j’ai participé à une conférence à la Kuwait University, pour présenter mon projet Subsistance, réalisé en Jordanie. Sur place, le pays et son histoire, que je découvrais, m’ont interpellé. J’ai réalisé qu’il était très peu connu, en comparaison à ses voisins. On ne connaît de lui que la richesse provenant du pétrole, et la guerre du Golfe. Pourtant, le Koweït mérite une mise en lumière à laquelle j’ai envie de contribuer.

 

 

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